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Les volleyeurs d’Orgerblon se hissent en nationale 2

En battant le club de Saint-Malo, samedi 5 mai, Orgerblon volley-ball, qui réunit les joueurs d’Orgères et Saint-Erblon, accède à la nationale 2. Une consécration pour le jeune club, né en 2005.

Après avoir battu le club leader de nationale 3, Antony volley, les équipiers de Simon Ramard étaient confiants pour leur dernier match de la saison, face à Saint-Malo, samedi 5 mai.

Un match décisif, qui leur ouvre les portes de la nationale 2. « Le réel plaisir est de voir les joueurs évoluer. Le rôle de président est d’être le facilitateur de vie du groupe », se réjouit Bertrand Ramard, coprésident du club avec Hervé Trahay.

Fusion de deux clubs en 2005

Orgerblon est un club issu de la fusion, en 2005, de deux formations : le volley-club de Saint-Erblon et le volley-club d’Orgères.

Cette union a permis aux quelques joueurs de chaque commune de pouvoir jouer en championnat et, surtout, de participer à leur première coupe de France. « C’était la seule solution pour progresser et évoluer ensuite », note Bertrand Ramard. Florence Ramard, son épouse, a aussi pris les rênes du club, pendant un temps.

En quête de partenaires

Depuis, les deux communes n’ont cessé d’échanger, que ce soit dans le domaine sportif ou économique.

Le club, dès ses débuts, a connu des expériences heureuses : les volleyeuses ont fait un passage en nationale 3, en 2008, et les minimes, entraînées par Angéline Ramard, la fille, ont été championnes de France en 2009, à Marignane (Bouches-du-Rhône).

Les garçons sont aussi partis du bas de tableau pour grimper en pré-nationale, nationale 3, en 2014, puis quatre ans plus tard la consécration : l’accession à la nationale 2.

Quatre clubs bretons à ce niveau 

Parmi les jeunes qui ont débuté en benjamins, Simon Ramard, Emmanuel Eveillard et Jordane Coste sont toujours là et participeront à la grande aventure la saison prochaine.

Le passage en division supérieure va engendrer des contraintes supplémentaires, tant sur le plan technique que financier. « Pourtant, il faut être capable de structurer le club de telle manière que ce ne soit pas un feu de paille, que ce soit viable et durable », ajoute le dirigeant.

Désormais, les responsables vont devoir se mettre en quête de partenaires pour assurer la vie du club. « Sachant qu’en Bretagne, il n’y a que quatre clubs à ce niveau de la compétition », conclut le coprésident.